Kristin Degeorge
Novembre 2019
Née au Texas, Kristin DeGeorge aborde les rives de la Méditerranée qui lui sont familières, puisqu’elle tient sa fougue d’origines siciliennes.
Artiste pluridisciplinaire, le primat de la gravure s’impose rapidement à cette femme en éveil, sensible aux sons, aux vibrations des choses et des êtres, à leurs empreintes. Sa recherche perpétuelle du sens, des mystères de l’homme, l’a fait s’attacher, dans cette exposition, à l’oeuvre des Misérables, et en guerrière, comme les personnages de Victor Hugo, elle monte sur les barricades. Son choix, la gravure, est combat, car graver c’est déjà se battre. Graver, c’est dépasser la crainte de la morsure de l’acide. Graver, c’est franchir le pas irréversible de l’incision. Ce qui était lisse ne le sera jamais plus. Le geste du graveur est grave puisque de sa main naît la forme. Elle décide de ne pas détourner son regard de la part d’ombre de l’univers dans lequel elle plonge jusqu’au magma primal, s’engouffre dans les fêlures, résiste aux tourbillons des atomes, accepte le rapt du trait final, unique, diaphane doigt de soie qui fuse et file comme l’éclair vers un ciel d’ailleurs. Mais pour gagner la lumière, Kristin va d’abord prendre le noir, tout le noir, au risque de s’y perdre. Elle se bat, écartelée et éblouie, longtemps, toujours, encore et encore, avec le courage de l’espoir. L’espoir de toucher les coeurs, de joindre les mains, de trouver la réponse et le chemin vers la clarté. Elle a le courage de se tenir debout devant son alliée, sa presse, pour affronter le combat quotidien entre ses propositions et ce que la part de hasard lui dicte. Paradoxal Samourai, Kristin affronte la violence pour la transformer en caresses. Elle combat pour Être, elle combat pour que nous Soyons.
Dominique Thireau
Sabrina Kenifra et Nicolas Osborn
Octobre 2019
Qui jamais n’interrogea le mystère d’une fenêtres éclairée dans une façade sombre le soir ? Sabrina, elle, questionne les façades. Le jour elle capte la lumière crue d’un soleil méditerranéen frappant les murs de sa toute puissance, s’interposant entre le dedans et le spectateur. Mur de lumière et d’ombre. Peindre la lumière pour dire l’ombre, mais aussi donner à voir le silence. Le silence de la torpeur d’été, celui des habitants de ces lieux et celui de leurs secrets. Le pinceau de Sabrina se pose là où l’homme a laissé sa trace avec sa charge de vie. Moins elle les représente, plus elle réussit à faire peser la sdensité des coprs et des esprits
Les personnes que Nicolas peint ne nous regardent pas par hasard. Leurs yeux fermés pour une profonde et calme méditation, s’ouvrent pour rencontrer les nôtres. Comme on ouvre les bras, eux qui ne nous connaissent pas, ils lèvent, pudiquement mais sans concession, le voile sur leurs souffrances, leurs douleurs de vie pour nous les donner à voir, à nous, frères de chemin.
Les tableaux de Nicolas sont des offrandes, des avertissements d’une absolue humanité.
Contact : synthesemeyrargues@gmail.com
Laurence Decaesteker et Renouel
Pour Renouel, Matière, c’est le bois et la Pierre.
Pour le spectateur, Renouel, c’est l’étonnement devant sa capacité à vaincre la rigidité des bois précieux qu’il évide, contorsionne, élance, nous entraînant dans l’intime de sensuels enveloppements. On est invités à pénétrer, glisser, valser et se perdre dans le labyrinthe de ses mystérieux et doux entrelacs.
C’est aussi la pierre qu’il visite patiemment pour donner des sculptures proches des figures Inuits, simplement façonnées et polies, massives et ramassées sur un secret, qui rappellent à l’homme son rapport primordial avec la nature comme une essentielle évidence.
Bois ou pierre, de ses creux naît le Plein, de ses lisses spirales naissent d’irrésistibles et tendres embrassements où l’on s’égare, ou l’on gagne, peut-être, le centre d’un vortex primitif.
Comme lui, elle perce le secret des herbes et tisse des nids de lumière.
Elle colore de graines les pièges à rêves qu’elle entremêle au rythme du temps retrouvé.a
Comme la pie curieuse et coquette, elle cueille de minuscules pierres, pourvu qu’elles brillent, et en fait des diadèmes pour les grandes tiges sèches devenues princesses le temps d’un vent d’été.
On l’a compris, Matière, pour Laurence ce sont ces éléments de nature, les plus humbles dont elle est capable de transcender la légèreté et la transparence jusqu’à l’évanescence.
Comme ces oiseaux qu’on n’ose tenir en main tant ils palpitent, la quête de Laurence semble être la vibratile recherche de l’éphémère, signe du permanent.
Un peu sorcière et un peu fée, elle devient gardienne de deux temples, celui de notre imagination et celui de la fragile nature.
Et quand, oiseau de la Terre, elle emprisonne la plume, nous, nous osons voler
Melko au pays des hommes
Mars-avril 2019
Quand les doigts pétrissent la terre, creusant, pressant, caressant et qu’ils vont chercher les plis de l’âme, les angles du courroux, la grimace de l’envie, les plaines de douceur. La bienveillance de Véronique transforme les défauts les plus récriés comme un moment humain, comme un moment transitoire qu’un bel espoir, qu’une belle tendresse peuvent encore sauver. Ses visages condensent toute la force d’une foule. Ils sont tous là qui nous regardent sans nous voir, nous qui les voyons comme des frères que nous reconnaissons et que nous aimons. Dans un mouvement ancien de femmes penchées sur la terre, Véronique relève ses bras chargés de glaise et de ses mains de mère elle amène ses figures jusqu’au triomphe de tous les sentiments, de la sensualité, de la sensibilité, de l’innocence des premiers jours. Véronique aux pays des Hommes, n’est pas un conte de fée, c’est la chance d’un humanisme.
Gilbert Thomann
Mars-Avril 2019
Synthèse expose à la Cave de l’Ours de Meyrargues :
L’OMBRE A LA LUMIERE – REGARDS DE PHOTOGRAPHE
De la mer à la lune, Gilbert Thomann
De la lumière naît la vision, de sa capture naît la photographie. Là, est la quête de Gilbert Thomann., Dans cette magnifique série, le photographe échappe au figuratif pour nous offrir la poésie du reflet et de l’ ombre et tout ce que nous reconnaîtrons, nous l’aurons vu en rêve. La lumière, il la saisit dans ses jeux avec l’autre titan, la mer. Le soleil l’effleure, la moire, fait mine de s’effacer pour mieux laisser palpiter ses sourdes respirations, ourle une vague, rosit une voile, s’y noie à l’horizon. La lumière, il la traque dans ses plus infimes manifestations du quotidien et nous entraîne, de façon inattendue, dans le grand mystère des signes. Etonné par ce voyage, le spectateur se perd, se trouve dans ces énigmatiques clichés qui nous parlent du Temps.
Théâtre d’Ombres, Do Benracassa
Quai de gare : des voyageurs, des bagages, des visages, des sourires, des pleurs, des impatiences, une foule bigarrée? Non, du noir et blanc, des noirs et gris. Des silhouettes. Do Benracassa frappe les trois coups d’un théâtre de marionnettes. Une lente chorégraphie anime avec une grande pudeur, au rythme du temps retrouvé, les étapes du voyage des hommes. Dans une succession de tableaux, de stations, devrions-nous dire, ces marionnettes disent vrai et nous parlent car nous nous reconnaissons. Sans avoir l’air de rien, Do Benracassa fait de l’anonymat un langage universel, il nous offre un peu de la comédie du destin.
Deux voyages donc qui se rejoignent. Les photographes nous donnent à croire que le hasard, de la nature, de l’instant ont été les maîtres de la partie, c’est sans compter que ces hasards, il fallait être là, les reconnaître, les saisir et nous en faire récit. L’oeil de l’artiste était au rendez-vous.
La jeune artiste Marine Siret
Octobre 2018
La toute jeune artiste Marine Siret nous offre une réflexion et une approche de la vie d’une surprenante maturité.
En parfaite autodidacte, très tôt elle cherche des clefs à ses interrogations. Comment bougent les corps, de quoi sont faites les émotions et les passions des hommes. Ainsi, elle pratique d’abord l’art du cirque puis le théâtre. Les formes, les couleurs s’imposent peu à peu à elle comme moyen d’expression, elle se tourne vers le maquillage artistique et les effets spéciaux
Elle chemine encore et trouve son épanouissement dans la pratique des Arts plastiques.
Sa réussite lors de son année de classe préparatoire à l’université de Luminy la conforte dans ses choix et elle entame sa première année aux Beaux-Arts.
La condition de la femme est souvent au cœur de ses préoccupations dans une société qu’elle scrute d’un œil critique, lucide et tendre à la fois.
Ses procédés sont parfois étonnamment simples et disent sa volonté de partir de la quotidienneté, du réel, c’est pourquoi elle collecte dans la rue des magazines, des cartes postales, des images de personnages connus ou anonymes pour les revisiter et en faire de véritables créations.
L’équipe de Synthèse a été impressionnée par l’énergie de cette jeune fille a laquelle elle a décidé de donner l’opportunité d’une première exposition comme un encouragement à poursuivre son chemin dans la voie de la création artistique.
Ainsi, le terme d’envol choisi pour accompagner son affiche, traduit les souhaits que forme Synthèse pour la réussite d’un parcours prometteur.
Joseph Taglioni
Juin-juillet 2018
Le photographe Joseph Taglioni a vécu dans la San Francisco des années 70 et 80.
Dans un style très personnel, il nous convie à une plongée dans ces années « magiques », celles qui virent la fin du Vietnam, avant l’arrivée de Ronald Reagan.
Sa sensibilité et son travail ne sont pas ceux d’un simple passager. Ses portraits et autoportraits, ses extérieurs, nous offrent l’expression d’émotions profondes, d’introspection où joie et malheur se conjuguent parfois.
Son regard à la fois honnête et idéaliste témoigne du bouillonnement d’une ville à l’avant-garde de l’émancipation des minorités et des droits civiques, ville qui fut un foyer de la contre-culture hippie, du psychédélisme et du Flower Power et qui vit naître le mouvement Beatnik.
Loin des images toutes faites, Joseph Taglioni nous entraîne au coeur de Sa Ville.
Information fournie par
Provence Tourisme
André Roger
Juin-juillet 2018
Qui veut comprendre la peinture d’André Roger doit lire ce qu’il dit de l’utilisation de la couleur. « l’harmonie vert-orangé-bleu est indépendante du ton local. Elle s’efforce de retrouver par l’ambiance colorée une équivalence avec le choc premier de la réalité ». Il évoque aussi « le rouge unique et symbolique, le sang et la blessure, les bleus phosphorescents de l’ombre » Parler du parcours d’André Roger c’est aussi l’écouter raconter son évolution artistique. Tout jeune, André Roger a l’intuition que le trait et la couleur seront l’essentiel de son langage.
Dans sa petite école primaire de saint Sernin du Bois, rapide dans ses exercices, il trompe son ennui en exécutant de nombreux dessins qu’il cache dans son livre de géographie et fait rire ses camarades avec ses caricatures. Ceci lui vaut maintes punitions de son instituteur qui lui fait copier le verbe dessiner à la forme négative et aux trois temps du subjonctif. Personne n’est parfait ! Peu rancunier, il fréquente l’École Normale de Moulins avec brio et pendant la drôle de guerre, il suit les cours de l’Ecole des Beaux Arts de Toulouse, puis celle de Clermont-Ferrand.
Vient ensuite la filière du quai Malaquais qui lui permet d’effectuer un séjour de deux ans en Espagne, deux ans inoubliables auprès du directeur de la Casa Velasquez, et douze mois en Italie. Là, il peint et il peint beaucoup. De retour en île de France, le charme des paysages français et l’enchantement de la forêt de Fontainebleau entraîne chez lui un changement d’écriture et la mutation de ses cadences rythmiques.
Et puis nous dit-il, c’est notre belle Provence et sa lumière qui l’amènent à une écriture plus libre et raffinée pour dire l’amalgame entre la terre, l’eau et le ciel. Son intérêt ne se borne pas aux seuls paysages, il représente les hommes dans leurs activités et produit ses séries sur les plages et les marchés dont nous exposons deux toiles.
Il a consacré sa vie entière à s’interroger sur la perception des « vérités de l’Univers, à tenter de les comprendre dan la complexité de leur signification et dans les rapports avec l’art et surtout à les dire et les traduire dans son œuvre peint, le plus honnêtement possible sans trahir ni se trahir lui-même. Ainsi, quand il soutient à l’université de Nancy, sa thèse pour obtenir le grade de Docteur en philosophie, on ne s’étonnera pas de son sujet. Sens et objet de la peinture.
Nous avons choisi ces quelques toiles parmi une production très prolifique car elles nous semblaient bien représenter dans leur apparente simplicité et humilité la profonde force vitale qui habite ses œuvres.Lien sur l’album de Jacqueline
Marie-Line Fouassier
Mars 2018
Giuseppe lui donna un trésor
Les montagnes du monde lui ouvrir leur ventre
Passant de mains en mains
Dans une longue chaîne patiente commença le voyage des pierres
Elles arrivèrent brutes, on prit les maîtresses pièces
Elle se pencha émue, attentive sur ce qu’il en restait
Et recueillit, cadeau insoupçonné, les éclats abandonnés
Et comme la mère à l’enfant
Elle leur chanta le Yok venu du profond des entrailles et du coeur
Et ses mains de Femme se mirent à tailler
Du dur travail, pique, racle, râpe
Naquit l’infinie douceur
Et sous ses mains de rêve vint le vieil Ulu
Et elle posa l’Aube
elle reprit la lente danse du turbulent silence
En secret, elle parlait aux autres les faisant frémir, frémir et puis trembler
Et puis, au soir, elle porta le soleil
Alors commença l’autre grand voyage et les nefs s’élancèrent
Marie-Line Fouassier, sculptrice – tailleuse de pierre nous embarque sur ses graciles pirogues pour un voyage dans l’univers qu’elle a créé pour nous parce que les pierres le lui commandaient. Ses rives sont bordées de doux galets arrondis, on glisse et on caresse. Brusquement le regard est accroché par l’aigü d’ailes d’ange déployées, et on devine le ciel. Et voici la terre des Inuits dans le reflet en éventail de l’Ulu immaculé. Et encore, les blocs dorés dressés sur le sable de la vallée sacrée où vibra, terrible, le premier mot. On finit, éblouis, par son soleil troué. Ses formes pleines disent, ses silences évidés nous initient au mystère.
Dominique Thireau
Album
Jean-Marie Senatore
Novembre 2017
Jean-Marie Senatore, élève des Beaux Arts de Marseille, y obtient le certificat de Formation Artistique Supérieure en 1966. Après 6 ans à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, il reçoit son diplôme « section sculpture ». Sculpteur de l’école des nouveaux réalistes, et inspiré par la nature dans ses fantasmes sculpturaux, il crée de nombreuses œuvres dans différents matériaux : bronze, inox, calcaire, granit…
Non seulement il crée mais aussi restaure (fronton du musée du Louvre, vitraux de « l’Art Sacré ») et réalise plusieurs décors de théâtre.
Pierre Paindessous et Claude Bernus
Juin-juillet 2017
Deux amis, Claude Bernus et Pierre Paindessous, exposent à Meyrargues à la Cave de l’Ours, traverse Jean Jaurès, les 24 et 25 juin et les 1er et 2 juillet.
Honnêtement et avec force, ils tendent à saisir l’Homme dans ses correspondances avec l’Univers.
« La Nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles; l’homme y passe à travers des forêts de symboles qui l’observent avec des regards familiers »
Noirs et blancs, Claude Bernus nous entraîne dans une forêt de Masques, citadelles d’âmes, chevaliers teutoniques qui nous regardent.
Rouges et bleus, comme un Arcimboldo du XXème siècle qui, grave, investiguerait l’homme dans son intérieur.
Pierre Paindessous invoque les feux de l’Amour et fait vibrer, jusqu’à les dévorer, les colonnes vertébrales. On assiste à la naissance du spectre de la figure microscopique de l’homme face à son double macroscopique.
Dominique Thireau
Jacques Ducatel
Avril-mai 2017
Jacques a chanté le laid et le tendre, le beau et le dur.
Il nous reste ses chansons et les vibrations de sa voix.
Mais, il savait la musique émotion éphémère et fugace qui laisse, nostalgique et brûlante, l’envie d’y revenir encore, alors…..
Jacques a poussé ses pas d’homme et de poète sur les chemins, il en ramassé des pierres et de couleur les a transfigurées, cherchant au lisse ou à l’aspre du caillou, l’endroit juste pour y déposer la trace.
Jaillis des rocs et des routes, ces éclats minéraux, Jacques en fit des femmes, des hommes, des enfants, des tableaux, un univers.
Plus qu’à voir, Jacques nous invite à sentir car, au cœur de la pierre, il a enfermé les vibrations de son âme.
A force d’entendre sa voix, à force de caresser de l’œil et de la main ses pierres, il vous reste au bout des doigts et au bord du cœur les paroles muettes de ce marcheur de vie.
Gilbert Thomann
Mars-Avril 2017
Dans le cadre des expositions de l’association Synthèse, à la Cave de l’ours, pendant trois week-end, les 25-26 mars, 1er- 2 avril, 8- 9 avril le photographe Gilbert Thomann présente ses clichés en liberté et nous invite à cheminer avec lui dans son univers poétique.
Comme Paterson qui conduit son bus et confie ses poèmes à ses carnets secrets, Gilbert Thomann traverse la vie, en saisit l’évidence de l’instantanéité et la confie à ses clichés.
Chacune de ses photos semble un « Haïku photographique », une sorte de fenêtre ouverte sur le cœur du familier qui deviendrait visible.
Quand, le temps d’un souffle, l’éphémère devient universel, quand l’imprévisible et l’inattendu coïncident avec l’approche d’une vérité. Quand rien ne commande hormis les beautés du monde.
Bertrand Fayard et Marie Perrottet
Novembre-décembre 2016
L’exposition des « Carnets de route » et l’inauguration de la «Cave de l’Ours» : un succès. Samedi 26 novembre, l’émotion des premières fois a fait vibrer la «Cave de l’Ours » à Meyrargues. Sous l’oeil bienveillant de l’Ours tutélaire, sculpture due à Jean-Pierre Cappato, cent vingt personnes se sont retrouvées autour des Carnets de voyage de Marie Perrottet et Bertrand Fayard, le verre de l’amitié à la main, dans une atmosphère très chaleureuse.
Les visiteurs sont tombés sous le charme particulier des Carnets de voyage offerts à leur curiosité « comme un cadeau », ont-ils dit, émus et reconnaissants envers Marie et Bertrand pour ce don gratuit. En effet, au delà de la beauté remarquable des dessins et de la grande originalité des mises en page, c’est un peu de leur intimité et de leurs émotions qu’ils mettent à nu pour nous.
Cet esprit de générosité est d’ailleurs incarné par le lieu lui même puisque, Anne et Jean-François Dufourg mettent à la disposition de l’association Synthèse, créée par Soïzic LeManach, cette cave magnifique, en simple contre-partie de voir les gens heureux et réunis dans le partage.
Cette cave qui appartient aux plus anciennes maisons resserrées autour du château protecteur, est animée aujourd’hui par l’idée du rassemblement, de l’ouverture et de l’entraide, moteurs des animateurs de ce projet d’Art, dans l’esprit du collectif « Mimile Z » et dans l’espoir de contribuer modestement au rayonnement de Meyrargues et des Meyrarguais.
Démarche à laquelle Mme la Sénateur-Maire a été sensible puisqu’elle nous a honorés de sa présence et de ses encouragements comme les autres élus présents.
Merci aux deux artistes qui nous accompagnent dans cette belle aventure jusqu’au 11 décembre.
D.Thireau