Festival de caves
Festival de caves
La cave de l’ours a retenu l’attention des organisateurs du festival de caves créé en 2006 par la
compagnie Mala Noche à Besançon. Des professionnels jouent du théâtre autrement dans des petits
lieux, pour un petit nombre de spectateurs et dans une liberté absolue de création, d’invention et d’imagination.
La particularité de lieux tels que les caves et en l’occurence la Cave de l’Ours induit, par la proximité des
spectateurs entre eux et avec les acteurs, une atmosphère immédiate de convivialité et une belle qualité
de partage dans un va-et-vient émotionnel constant.
De plus, les spectacles conçus pour ces espaces intimes, donnés par un ou deux acteurs, créent les
conditions d’une écoute particulière, presque de confidence. Enfin, l’économie de moyens pour les mises
en scène concourt elle aussi à une originalité et une inventivité toujours étonnante.
Créations présentées en juin 2018
Juliette
Une trapéziste de son balcon laisse pendre son voile. Roméo doit s’en saisir, elle le sent, elle le veut. Lui le fera, il est conscient que de cela sa vie dépend.
Et pourtant tous deux savent que nécessaires et vitaux l’un pour l’autre ils sont aussi parfois leurs propres bourreaux en même temps que leurs sauveurs.
Et qu’en termes doux et tendres tout cela nous est narré.
Les garcons ne pleurent pas
Plus récemment l’affaire Weinstein fait chauffer la toile qui semble découvrir le harcèlement sexuel avec le #balancetonporc. Même ce cri, ultra légitime, de victimes trop souvent silencieuses, est également révélateur du caractère binaire de notre société.
Qui aujourd’hui validerait un #balancetatruie ?
Avec Les garçons ne pleurent pas ! nous voulons aborder avec humour et tendresse ces sujets souvent clivants, à travers l’épopée de Charly, un chanteur à minettes dont les certitudes s’effritent au cours d’un concert donné dans l’intimité d’une cave…
Créations présentées en juin 2019
L'écriture ou la vie
Un homme assis, devant lui des piles de livres, des piles du livre « L’écriture ou la vie » Un acteur? un homme? non les hommes, l’humanité. Statique, Régis Goudot nous embarque entre les lignes dans une époque qu’on voudrait révolue, dans les camps qu’on voudrait qu’ils n’aient jamais existé. Il est seul mais il charrie avec lui les bourreaux fous, les peuples en furie, il est sorti vivant de l’enfer mais ses yeux tournés vers l’ailleurs, disent qu’une part est restée prisonnière des barbelés où les lambeaux de ses camarades pensaient l’espoir. Alors urgence de dire tout bas, de murmurer à nos oreilles et à nos coeurs désespérés que tout cela est dans un livre et que l’imagination peut peut-être exprimer l’indicible, que l’Art peut peut-être conduire vers un futur plus clairvoyant.
L’éclairage choisi pour la mise en scène n’est-il pas le clair-obscur? Quelle part de l’Homme choisirons-nous, la clarté ou l’obscurité ?
L'illetric
Plus récemment l’affaire Weinstein fait chauffer la toile qui semble découvrir le harcèlement sexuel avec le #balancetonporc. Même ce cri, ultra légitime, de victimes trop souvent silencieuses, est également révélateur du caractère binaire de notre société. Qui aujourd’hui validerait un #balancetatruie ?
Avec Les garçons ne pleurent pas ! nous voulons aborder avec humour et tendresse ces sujets souvent clivants, à travers l’épopée de Charly, un chanteur à minettes dont les certitudes s’effritent au cours d’un concert donné dans l’intimité d’une cave…